jeudi, décembre 07, 2006

Tapis de course


Ce soir il pleuvait, j’ai donc testé la course… en salle de gym.

Vous montez sur l’engin, le tapis est mou. Etudié pour les articulations fragiles ! Perplexe, vous regardez tous les boutons, noirs, verts, rouges.
Le vert, pour commencer ? C’est parti. Vous marchez, tranquillement. Si on se met à courir, le tapis suit-il la cadence automatiquement ? Pas si vite ! Vous n’avez pas acheté votre abonnement dans la salle de gym la plus chère de Paris, avec les machines dernier cri !
Le bouton ‘+ vitesse’ semble faire l’affaire. +, +, +… Il faut courir ! Plus vite, plus vite ! Surtout, ne pas dévier de sa trajectoire, et bien viser : 10 centimètres à côté, et vous ripez le rebord, vous prenez une gamelle, et devenez la risée des gros musclés !
Toujours à la même cadence, interdit de ralentir ou d’accélérer sans le prévoir. Attention à la serviette posée sur la poignée, si elle tombe, emportée par votre élan, c’est la catastrophe !

On trottine, on trottine, on avale les kilomètres ! On avance ? N’IMPORTE QUOI !!! Engin de torture, qui m’empêche d’avancer !
Moi qui me vide la tête en regardant le paysage avancer, là, c’est raté !
Après quoi courir, si on fait du sur-place ?

Très peu pour moi. Je quitte le tapis de course, non sans avoir appuyé consciencieusement sur le bouton ‘- vitesse‘ pour revenir à la vitesse ‘marche’. Il ne faudrait pas en plus que je me fasse mal…
Début officiel du boycott.
Je préfère largement le vélo d’appartement. Je ne suis pas à un paradoxe près. :)

1 commentaire:

Blue a dit…

Blanche, j'aimais bien aller faire du sport au gym quand je vivais au Canada et je me voyais plaisamment faire la petite souris qui court dans sa roue quand je me retrouvais sur le tapis roulant. ;)