vendredi, septembre 21, 2007

J'ai un taf de malade...

Il y a des périodes comme ça, on n'a pas le temps de lire son Elle hebdomadaire, pas le temps de faire du shopping, et pas le temps de naviguer sur ses blogs préférés...
M'énerve!
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot: c'est le weekend!
A très bientôt sur vos blogs, donc!

dimanche, septembre 16, 2007

Souvenir d'enfance

J’étais la cadette de la famille, et dans la France des années 80 les cadets portaient les vêtements usagés de leurs aînés.
Ma sœur ayant 18 mois de plus que moi, le timing était parfait pour qu’un habit trop petit pour elle passe de son armoire à la mienne.

Heureusement, nous avions des voisins dont les deux filles avaient l’âge de ma sœur. Quand leurs vêtements étaient trop petits, leur mère les donnait à la mienne, et j’avais le droit de choisir ce qui me plaisait. Les robes et pulls roses étaient toujours ravissants, mais surtout, ils sentaient un délicieux assouplissant dont l’odeur m’enivrait quand je les portais pour la première fois.
Après, ma mère les lavait avec sa propre lessive qui ne sentait rien, et bien qu’ils ne fussent pas les vieilleries de ma sœur, ces vêtements perdaient un peu de leur attrait…
Aujourd’hui, afin que mon linge sente toujours bon, je garnis les coins de mon placard avec des sachets de lavande provençale… Les souvenirs ne sont jamais bien loin du présent !

samedi, septembre 08, 2007

Closerie des Lilas à l’américaine


J’ai dîné hier soir à la Closerie des Lilas, référence littéraire parnassienne s’il en est.
Brasserie début du vingtième siècle, art nouveau et fer forgé, et de la bonne cuisine française dans l’assiette : melon et jambon de parme, quenelles de brochet, crème brûlée. Le tout arrosé d’un bourgogne léger et frais.
A côté de nous, un couple d’Américains d’une cinquantaine d’années. Ils parlent fort, rient fort, mais nous avons l’habitude. Plus rare, l’homme parle français et commande les plats dans cette langue.
Le sommelier arrive avec la carte des vins, et demande quel type de plats a été choisi: cela l’aidera à conseiller le vin qui sied le mieux aux mets. L’homme répond tout de go : « nous voulons du vin, mais le moins cher de la carte. »
Ah, le sens toujours pratique de nos amis Américains… On ne les refera pas !