Je vous le dis en toute subjectivité, Paris est la plus belle ville du monde. Imaginez-vous sur le Pont-Neuf, un matin d’hiver. Vous regardez la Seine, d’où s’estompe la brume. Les vieux immeubles qui bordent le quai rive gauche ne sont pas droits, et la lumière du soleil s’y reflète. Vous reculez légèrement sur la chaussée pour mieux voir. Cette vue vous coupe le souffle. Le froid vous saisit, vous ne pouvez plus bouger. Soudain, un véhicule sorti de nulle part vous klaxonne comme une malpropre et vous sort de votre torpeur. Le conducteur prend le soin de bien se faire comprendre, il baisse se fenêtre, vous traite de salope et passe son chemin sans éviter la flaque d’eau qui vous éclabousse. Bienvenue à Paris ! Comme disent les Anglais au sujet de la France : Dieu a créé le plus beau pays du monde, la France, et pour se rattraper vis-à-vis des autres pays lésés, y a mis les Français. La blague vaut également pour la capitale…
Alors, pour vous aider à vous adapter, Blanche vous a concocté une liste de petits conseils.
Règle numéro un lorsque vous arrivez à Paris : adaptez-vous à la vitesse de marche des Parisiens. Les trottoirs n’en seront que plus confortables pour vous si on arrête de vous bousculer en vous disant d’aller plus vite. Les Parisiens sont par définition toujours pressés. Même quand ils ne le sont pas, ils ont tellement pris cette habitude de marcher vite qu’ils ne peuvent s’en défaire.
Vous comprenez, il faut toujours courir après quelque chose : le métro, le bus, le feu qui va repasser au rouge, la pointeuse au travail, la nounou qui menace de quitter le domicile en laissant les enfants sans surveillance…
La vie parisienne est faite de stress permanents. Il faut se donner des poussées d’adrénaline à chaque moment de la journée afin de tenir le rythme. C’est pourquoi il est difficile de décrocher pour le week-end lorsque l’on sait qu’il va falloir rebrancher la machine dès lundi matin. Ainsi, on marche aussi vite le week-end quand on fait le marché que pendant la semaine quand on se dépêche d’arriver au bureau.
Règle numéro deux : selon votre tempérament et votre humeur du moment, faites monter la mayonnaise, ou essayez de calmer le jeu. Mais en tout cas, assumez vos réactions. Face à une agression, votre réaction sera fonction de votre degré de stress déjà atteint.
Par exemple, si vous rentrez de vacances et qu’un bus, quittant l’arrêt que vous atteignez tout juste, refuse de se rouvrir, vous lâcherez l’affaire. Vous attendrez patiemment le suivant.
En revanche, si cela vous arrive alors que vous êtes déjà en retard à votre rendez-vous et que vous avez couru pour atteindre l’abribus, vous prendrez mal le dodelinement désapprobateur de la conductrice quand vous frapperez à la porte pour qu’elle l’ouvre.
J’ai eu l’honneur de subir ce refus il y a quelques jours, et j’en fulmine encore rien que d’y penser… Il faut dire que ce jour-là, les dieux étaient particulièrement mal lunés : je n’arrivais pas à joindre l’amie avec qui j’avais rendez-vous sans savoir où ; elle inaugurait son nouveau téléphone portable, dont elle n’entendait pas encore la sonnerie ; évidemment, la batterie de mon propre portable était à plat, et après trois appels infructueux, le téléphone refusa de fonctionner davantage.
Me voilà donc coincée place de la Concorde, sous la pluie (bien sûr), et sans moyen de joindre la personne que je dois voir. Pour couronner le tout, je viens de me faire donner une leçon par une conductrice de bus de mauvais poil. Quelle rage !
J’ai failli écrire à la Ratp pour me plaindre de cette incivilité (pur réflexe de Parisienne, j’avais noté la plaque d’immatriculation du bus). Et puis je me suis dit que la réponse, quelle qu’elle soit, ne changerait rien à l’affaire et qu’il fallait laisser tomber. Avec l’aide d’un petit jogging, justement (cf mon message précédent), le stress passerait comme un charme !
Dernier conseil, donc : investissez dans une paire de tennis de running, vous en aurez besoin pour passer vos nerfs !
Une prochaine fois, d’autres conseils précieux sur la survie dans notre belle capitale…
Alors, pour vous aider à vous adapter, Blanche vous a concocté une liste de petits conseils.
Règle numéro un lorsque vous arrivez à Paris : adaptez-vous à la vitesse de marche des Parisiens. Les trottoirs n’en seront que plus confortables pour vous si on arrête de vous bousculer en vous disant d’aller plus vite. Les Parisiens sont par définition toujours pressés. Même quand ils ne le sont pas, ils ont tellement pris cette habitude de marcher vite qu’ils ne peuvent s’en défaire.
Vous comprenez, il faut toujours courir après quelque chose : le métro, le bus, le feu qui va repasser au rouge, la pointeuse au travail, la nounou qui menace de quitter le domicile en laissant les enfants sans surveillance…
La vie parisienne est faite de stress permanents. Il faut se donner des poussées d’adrénaline à chaque moment de la journée afin de tenir le rythme. C’est pourquoi il est difficile de décrocher pour le week-end lorsque l’on sait qu’il va falloir rebrancher la machine dès lundi matin. Ainsi, on marche aussi vite le week-end quand on fait le marché que pendant la semaine quand on se dépêche d’arriver au bureau.
Règle numéro deux : selon votre tempérament et votre humeur du moment, faites monter la mayonnaise, ou essayez de calmer le jeu. Mais en tout cas, assumez vos réactions. Face à une agression, votre réaction sera fonction de votre degré de stress déjà atteint.
Par exemple, si vous rentrez de vacances et qu’un bus, quittant l’arrêt que vous atteignez tout juste, refuse de se rouvrir, vous lâcherez l’affaire. Vous attendrez patiemment le suivant.
En revanche, si cela vous arrive alors que vous êtes déjà en retard à votre rendez-vous et que vous avez couru pour atteindre l’abribus, vous prendrez mal le dodelinement désapprobateur de la conductrice quand vous frapperez à la porte pour qu’elle l’ouvre.
J’ai eu l’honneur de subir ce refus il y a quelques jours, et j’en fulmine encore rien que d’y penser… Il faut dire que ce jour-là, les dieux étaient particulièrement mal lunés : je n’arrivais pas à joindre l’amie avec qui j’avais rendez-vous sans savoir où ; elle inaugurait son nouveau téléphone portable, dont elle n’entendait pas encore la sonnerie ; évidemment, la batterie de mon propre portable était à plat, et après trois appels infructueux, le téléphone refusa de fonctionner davantage.
Me voilà donc coincée place de la Concorde, sous la pluie (bien sûr), et sans moyen de joindre la personne que je dois voir. Pour couronner le tout, je viens de me faire donner une leçon par une conductrice de bus de mauvais poil. Quelle rage !
J’ai failli écrire à la Ratp pour me plaindre de cette incivilité (pur réflexe de Parisienne, j’avais noté la plaque d’immatriculation du bus). Et puis je me suis dit que la réponse, quelle qu’elle soit, ne changerait rien à l’affaire et qu’il fallait laisser tomber. Avec l’aide d’un petit jogging, justement (cf mon message précédent), le stress passerait comme un charme !
Dernier conseil, donc : investissez dans une paire de tennis de running, vous en aurez besoin pour passer vos nerfs !
Une prochaine fois, d’autres conseils précieux sur la survie dans notre belle capitale…
3 commentaires:
merci bien, blanche. j'espère pouvoir profiter de vos conseils très tôt... la prochaine fois que j'irai à paris.
Bonjour Florecida, et bienvenue sur mon blog!
J'ai visité le vôtre, mais comme je ne parle pas espagnol... Faites-moi signe quand vous postez un message en français ou en anglais, je le lirai avec plaisir!
A bientôt
Je compte bien aller en Europe un jour... et je suivrai ces conseils lorsque je foulerai le sol parisien, promis ! ;)
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