Que dire… Tout était parfait…
Je me sentais bien dans mes fringues, nous avons ri, j’étais assise sur la banquette à côté de Clément… La soirée est passée en un clin d’œil.
Lorsque nous sommes sortis du bar, il était tard, et Clément m’a proposé de me raccompagner chez moi.
J’ai naturellement accepté, et suis montée dans sa Clio grise. Nous avons pris les Quais, qui longent la Seine, et sommes passés devant la Tour Eiffel, éteinte à cette heure si tardive. On la devinait dans l’ombre douce de cette nuit de septembre.
J’ai aimé sa façon de conduire, assurée, maîtrisée.
Que dire de plus…
Je n’ai plus dix-huit ans, et ne suis pas assez vieille pour me dire que mon caractère est inchangeable, et que je ne pourrais plus faire entrer quelqu’un dans ma vie.
Je suis entre les deux : je ne m’enflamme plus pour une bleuette, je suis parfois un peu méfiante, peut-être, mais je crois encore à tout ce qui peut vous tomber dessus au moment où vous ne vous y attendez pas.
Et là, je ne sais pas quoi vous dire parce que je n’ai pas envie de théoriser sur Clément. Vraiment aucune envie.
J’ai juste envie de le vivre.
lundi, septembre 04, 2006
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2 commentaires:
J'aime bien la fin de ce que tu écris...Touchant. (Tu dois vraiment être un sacré bout de femme !)
Merci Christophe, ça me va droit au coeur!
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