samedi, septembre 08, 2007

Closerie des Lilas à l’américaine


J’ai dîné hier soir à la Closerie des Lilas, référence littéraire parnassienne s’il en est.
Brasserie début du vingtième siècle, art nouveau et fer forgé, et de la bonne cuisine française dans l’assiette : melon et jambon de parme, quenelles de brochet, crème brûlée. Le tout arrosé d’un bourgogne léger et frais.
A côté de nous, un couple d’Américains d’une cinquantaine d’années. Ils parlent fort, rient fort, mais nous avons l’habitude. Plus rare, l’homme parle français et commande les plats dans cette langue.
Le sommelier arrive avec la carte des vins, et demande quel type de plats a été choisi: cela l’aidera à conseiller le vin qui sied le mieux aux mets. L’homme répond tout de go : « nous voulons du vin, mais le moins cher de la carte. »
Ah, le sens toujours pratique de nos amis Américains… On ne les refera pas !

2 commentaires:

Christophe Berget a dit…

J'ai mangé en 1992 dans un restaurant parisien qui se disait le plus restaurant du monde : "Le Procope", on y mangeait excellement bien à l'époque ; un truc amusant, on pouvait envoyer une carte postale à l'éfigie du restau, même l'oblitération était dédiée.

Bob August a dit…

Il aurait aussi pu commander son vin en demandant "un gros rouge qui tache" ;-)